
Vous avez déjà entendu parler de la terre, ce fameux fil jaune et vert. Mais qu’est-ce que c’est plus concrètement ? J’ai de nombreux clients qui ont une mauvaise terre, des prises non raccordées à la terre sans forcément s’en inquiéter. Expliquer ce que c’est ce n’est pas toujours facile, surtout faire comprendre à tous l’importance de la terre. Le tout en évitant la fameuse réponse des clients : « Ça fait des années que c’est comme ça et je n’ai jamais eu de problème. » Malheureusement, il n’y a pas de problème avant qu’il y en ait.
Je vais essayer ici de vous expliquer au mieux ce qu’est la terre, et pourquoi c’est un élément à ne pas négliger.
Dans tout système électrique, la sécurité est une priorité absolue. Pour assurer la protection des personnes et des équipements, il est essentiel de mettre en place des mesures de protection adéquates, notamment la mise à la terre. Dans cet article, nous explorerons en détail le fonctionnement de la protection de la Terre en électricité, en mettant l’accent sur le rôle crucial du fameux fil jaune et vert.
- Qu’est-ce que la protection de la Terre ?

La protection de la Terre, également appelée mise à la terre ou mise à la masse, est un moyen de créer une voie de dérivation sécurisée pour les courants électriques indésirables ou dangereux. L’objectif principal de la mise à la terre est de fournir une route alternative pour le courant électrique en cas de défaillance ou de court-circuit, afin de prévenir les chocs électriques, les surtensions et les incendies.
- Fonctionnement du système de protection de la Terre :
Il est donc important de bien connecter à la terre de nombreux éléments de la maison comme les machines à laver (carcasse métallique), les canalisations métalliques, par exemple eau, gaz, canalisations de chauffage central et de conditionnement d’air. Les huisseries métalliques (portes et fenêtre) par exemple en aluminium, doivent, elles aussi, être raccordées à la terre.
- ATTENTION !
- La connexion à la Terre :

Pour établir une connexion à la Terre, le fil jaune et vert est relié à un piquet de mise à la terre, qui est enterré dans le sol. Ce piquet est constitué d’un matériau conducteur, tel que le cuivre ou l’acier galvanisé, qui permet une bonne conductivité électrique. On peut avoir besoin en fonction du sol de plusieurs piquets afin d’obtenir ce qu’on appelle une bonne terre.
Les constructions neuves sont en général mises à la terre en fond de fouille. On enterre une tresse de cuivre de 25mm² à 1m de profondeur tout autour de la maison qu’on vient relier au fameux fil de terre jaune et vert.
- Avantages de la protection de la Terre :
- Qu’est-ce que la résistance ? Le ohm ?
- Normes et réglementations :
En France, la réglementation électrique concernant la mise à la terre est définie par la norme NF C 15-100, qui établit les règles de sécurité électrique pour les installations domestiques. Selon cette norme, la mise à la terre est obligatoire et doit être réalisée de manière adéquate pour assurer la sécurité des personnes et des biens. La norme précise que tous les équipements et les parties métalliques accessibles dans une installation électrique doivent être reliés à la terre par des conducteurs de protection de couleur jaune et vert. De plus, la résistance de la mise à la terre doit être vérifiée régulièrement pour s’assurer qu’elle ne dépasse pas les limites spécifiées de 100ohm.

- Combien ça coûte ?
Le coût d’une mise à la terre en France peut varier en fonction de plusieurs facteurs, tels que la taille de l’installation, la complexité de l’opération et les besoins spécifiques du bâtiment. Il n’est pas possible de fournir un prix précis sans connaître les détails spécifiques de l’installation.
Le simple rajout d’un piquet ou deux avec la tresse sans trop de facteur compliqué varie vite entre 150€ et 1 000€ HT.
Maintenant pour une installation plus compliquée, sur du neuf ou une grosse remise en conformité, c’est plus compliqué. En règle générale, le coût de la mise à la terre comprend les éléments suivants :
- Les frais de main-d’œuvre : Ils dépendent du temps nécessaire pour réaliser l’installation, de la complexité du travail et du taux horaire des professionnels chargés de l’opération.
- Les matériaux : Cela inclut les conducteurs de mise à la terre, les piquets de terre, les barres de terre, les colliers de serrage, les connecteurs et autres composants nécessaires à la mise en place du système de mise à la terre.
- Les frais d’inspection et de certification : Dans certains cas, il peut être nécessaire de faire inspecter et certifier l’installation par un organisme compétent pour s’assurer qu’elle est conforme aux normes et réglementations en vigueur. Telle que le Consuel.
- Conclusion